JOLAN JALADIS
---
# DEMOREEL
>
o
# CYCLE
Une animation au fusain représentant le cycle d’une graine, mais aussi celui de la vie en général. De la terre, retour à la terre.
# PLEIN LA BOBINE
Animation d’une partie d’un teaser pour un festival de films d’animation pour enfants. Réalisé en animation traditionnelle, ce teaser a été conçu collectivement.
Le garçon est le thème principal de l’histoire.
_
# DUEL !
Animation en papier découpé réalisée durant mon DNMADE, en groupe de trois. L’objectif était de revisiter certains classiques : Tarzan, Lucky Luke et Alice au pays des merveilles.
J’ai travaillé sur Tarzan, en le ramenant à ses origines.
Une sorte de Dieu-Animal, avec une touche de stupidité.
>
# AIGUISée
Animation en stop-motion réalisée en groupe de trois. Des professionnels sont intervenus lors d’ateliers pour nous aider à créer les marionnettes, les décors, l’éclairage et le jeu.
Mon sujet était de réaliser un loup handicapé dans un univers de conte de fées.
____
# La bibliothèque de mon père
o
Mon film de fin d’études porte sur la solitude durant l’enfance. Mon objectif était d’évoquer ma propre expérience et de transmettre mes ressentis. Le film mêle animation traditionnelle et prises de vue réelles.
Pour réaliser ce film, j’ai également rédigé un petit mémoire sur le multiple afin de définir l’individualité. Je me suis appuyé sur le court-métrage Love, Dad de Diana Cam Van Nguyen.
_
>
# Eclipse
o
J’ai retrouvé sur une carte SD des rushs tournés un an plus tôt, pendant le confinement.
Inspiré par le travail de François Vogel, j’ai repris la même caméra, sous le même angle, et je me suis remis à filmer. Mais le temps avait passé.
Je crée le récit par le compositing. J’ajoute un mouvement de tête au scanner, ainsi que des légendes issues de photos d’enfance.
Des couches de temps superposées.
J’aime travailler avec des matériaux recyclés et créer à partir d’eux, qu’ils soient numériques ou traditionnels. Le hasard et la découverte de la matière me permettent de composer une histoire à partir de rien.
# (not) UNDERCOVER
Mon objectif est de trouver des moyens graphiques pour brouiller la reconnaissance faciale, tant par des BOTS que par des humains.
J'ai codé un site web pour le diffuser.
Je suis principalement inspiré par le glitch et le brutalisme (en design web).
Dans un monde virtuel, je veux trouver des manières d'être parasitaire dans la matrice.
Être présent et absent en même temps.
Du sable dans les rouages.
Car pour vivre heureux, je ne veux pas vivre caché.
Comme un virus, je temporise en devenant partie de l'organisme que je m'apprête à consommer.
_
_
# This person does exist
Série d’autoportraits hybrides et animés. Les photos sont créées via une IA « this person doesn’t exist », auxquelles j’ai ajouté des fragments de mes propres photos ou d’autoportraits d’observation.
L’objectif est de déconstruire ma perception de moi-même en prenant de la distance avec la réalité.
_
_
# WALKING II
o
# Les vêtements sauvages
Inspiré par Walking de Ryan Larkin, j’ai créé un morphing entre les cycles de marche de mes camarades de classe. Pour former un être unique et hybride.
Inspiré par le poème dadaïste de Hugo Ball, animation traditionnelle réalisée en binôme, à partir de Les vêtements sauvages. Narration libre sur la quête et la recherche, avec la notion de boucle. Les corps se dissolvent dans un espace omniprésent, fantômes erratiques. Une recherche sans fin.
>
# DR PROJECT
Inspiré par la résistance extrême du Deinococcus radiodurans, j'ai construit d’un protocole algorithmique rigoureux, où Processing et Python remplacent la plume pour générer visuels et sons. Une réduction volontaire de l’intervention humaine pour interroger notre propension à projeter nos codes culturels sur le vivant. Désanthropocentrer la création, c’est laisser émerger une écriture fractale, silencieuse et intangible, à l’image des échanges moléculaires qui régulent chaque cellule.
DR PROJECT interroge les limites de notre compréhension : que peut signifier communiquer lorsqu’on ne partage ni neurones ni sociabilité ? En misant sur l’hermétisme assumé et sur l’ouverture des interprétations, ce protocole élargit la notion de langage, du visuel au sonore, et questionne la manière dont un langage peut s’articuler.
Mon projet n’est pas une hypothèse biologique, mais une invitation critique : à travers l’algorithmie, que pourrions-nous entendre si la vie, même la plus rudimentaire, décidait de nous parler ?
>
o
